
Si la première boîte de vitesse inventée par Renault à la fin du 19ème siècle ne comptait qu’un seul rapport, ce n’est plus le cas désormais. Les boîtes de vitesse mécanique actuelles peuvent être dotées de 6 rapports permettant aux conducteurs de rouler à très grande vitesse tout en contrôlant leur véhicule grâce à un
levier de vitesse performant fonctionnant avec une tringlerie.
Dans le
processus de transmission, il faut savoir que la boîte de vitesse se présente comme la seconde étape entre l’embrayage et le différentiel. Celle-ci se compose de plusieurs éléments :
- levier de vitesse à l’extérieur
- tringlerie, fourchette, baladeur, pignon de marche arrière, arbre intermédiaire, arbre d’entrée et arbre de sortie à l’intérieur
L’arbre d’entrée, qui est l’arbre principal, est relié au moteur par l’intermédiaire l’embrayage. En tournant, celui-ci entraîne la rotation de l’arbre intermédiaire. Quant à l’arbre de sortie ou arbre secondaire, il existe plusieurs pignons non solidaires de l’arbre. Ils tournent librement, dans le vide au point mort, sans faire tourner l’arbre grâce à la course de l’arbre intermédiaire.
Il faut savoir que la
boîte de vitesse est indissociable de l’
embrayage, qui découple les organes de transmission entre le moteur et les roues. C’est grâce au levier de vitesse que la voiture peut avancer et reculer. Lorsque le conducteur enfonce la pédale de l’embrayage du véhicule
PeugeotPartner Tepee HDi 90 pour la coller au plancher, il peut manier le
levier de vitesse librement. Quand cet élément est utilisé pour engager un rapport, il actionne alors la tringlerie. Il active alors la fourchette qui se déplace puis entraîne le baladeur pour solidariser le pignon correspondant à la vitesse voulue à l’arbre secondaire. Lorsque l’arbre secondaire est en mouvement de rotation, il entraîne les roues pour que la voiture puisse bouger.